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closeReprésentations culturelles et réalité
Posted by mmaruca on 15 Jun 2018 at 08:42 GMT
Cette étude est très intéressante, en particulier l’hypothèse que les auteurs adressent aux entreprises concernées par l’étude : Elles affaibliraient inconsciemment et indirectement le soutien à la conservation. Cette étude sur l’impact négatif d’une perception faussée me semble pertinente. Elle pourrait aussi être étendue à d’autres perceptions.
Je pense en particulier à l’image positive que ces mêmes auteurs donnent de la Terre en l’amalgamant d'office avec la biodiversité. (exemple ici : http://scientistswarning....). Les auteurs nous donnent à penser positivement la Terre. Cela est leur choix, un usage établi culturel et non le reflet de la réalité.
Ainsi, ne vaudrait-il pas plutôt mieux dire à l’humanité comme vérité que la Terre (sans la biodiversité) n'est pas positive mais toxique. Elle n'est surtout pas notre foyer mais une vraie catastrophe naturelle. Pas de di-oxygène, des températures infernales et terriblement contrastées, une chimie réductrice, des rayons célestes néfastes, etc? C’est la biodiversité, par son action, par son existence qui fait qu’elle est vivable pour le vivant.
Ce paradoxe entre une Terre en réalité toxique et la perception positive entretenue par les auteurs crée, je pense, un défaut d’intention de conservation énorme. Si mon hypothèse est exacte, les impacts sur la conservation provenant des entreprises concernées par cette étude sont importants mais reste une paille, celle créée par les auteurs une poutre.
Pourrait-on donc vérifier si savoir que la Terre est toxique rendrait l’humanité plus pro-active à conserver la biodiversité, plus sensible à sa disparition, plus apte à comprendre le terrain qu’une humanité chez qui l’on refoule ce fait derrière la métaphore, belle mais non clairement justifiée, et surtout difficile à penser d’une Terre vivante?
Mon avis est, bien sûr, très personnel mais, par les temps qui courent, ne vaudraient-ils pas mieux le vérifier? J’en appelle ici bien sûr aux auteurs. Je ne suis qu’un jardinier.